Le P2P en passe d'être fliqué

Et oui, il fallait bien que ça arrive un jour: les organismes de reversion des droits d'auteurs, de reproduction mécanique et autre syndicat de producteurs phonographiques ont proposé à la classe gouvernante un projet de surveillance automatisée des réseaux P2P, BitTorrent, etc. sur le web, au sein d'un catalogue de 10 000 titres régulièrement mis à jour.

Une réponse graduée selon volume des fichiers mis à disposition de la communauté est ainsi envisagée:
- un email d'avertissement si moins de 50 fichiers en accès durant une période de référence,
- une surveillance accrue des échanges si plus de 50 fichiers,
- une plainte au civil entre 500 et 1000 fichiers,
- et une plainte au pénal si plus de 1000 fichiers.

Reste à voir si ce type de logiciel espion sera toléré par la CNIL, et si les principes énoncés seront repris en l'état par le gouvernement pour lutter contre le piratage.
Ceci semble toucher le marché de la musique, apparemment, mais nos élus sont capables de tout...